vendredi 29 février 2008

Karma et réincarnation

C'est chez Luther que naquit l'expression "philosopher à coups de marteau", d'un besoin universel de renverser le christianisme en faveur du catholicisme. la réforme toucha toutes les sphères de la société chrétienne: politique, religieuse, économique, artistique, littéraire.. etc

Luther, dans cette démarche, postule pour une destruction des valeurs et des coutumes en place (moyen âge), en faveur d'un system plus égalitaire et surtout plus à l'abri de la superstition. dans lequel, la foi pourrait s'exprimer dans des schémas plus conforme à son accomplissement.

Nietzsche développe ce concept pour lui donner sa forme définitive:

  • Détruire le monde
  • Détruire dieu
  • Détruire l'homme
  • et..reconstruire le gai savoir
Or cette destruction, qui implique une séparation et une remise en cause, totale, du moi. implique aussi une séparation avec des êtres réels, des amitiés, à travers ces concepts. et dans cette figuration l'être ne peut pas, ne pas être affecté, comme l'a précisé JP Sartre et plus tard Michel Onfray (ce dernier, précisa aussi l'absence de positivité dans l'œuvre de Nietzsche). Et c'est dans cette tentative de "reconstruction" qu'intervient cet homme: Jan Erhardt Jensen, qui lui, est partisan d'une réconciliation, dans des réincarnation (non pas physique dans des vies futurs! :) mais par approximation ou par intuition sur le rapport perdu quelque soit sa nature) pour réparer les karmas qu'à engendré cette destruction.

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Théorie intéressante, en effet Nietzsche n'a pas conçue de plan pour le bonheur, ni pour la politique, il a juste lancé des fusées. Cela dit il s'inspira beaucoup de la culture indienne, des musulmans, de la secte des assassins aussi. Il était pour un mariage des juifs et des allemands, avançant que ça créerait une race des plus intelligentes. Malheureusement pour lui ses propos furent mal interprétés, c'est du peut être à sa force d'écriture qui déclenche l'hystérie de ses lecteurs et celle ci suit des archétypes, comme disait Kant, difficilement contrôlables.